Que j’aimais ce temps gris, ces passants, et la Seine
Sous ses mille falots assise en souveraine !
J’allais revoir l’hiver. — Et toi, ma vie, et toi.
Étiquette : paris
Les dimanches s’y éternisent
Les dimanches s’y éternisent
Et les orgues de Barbarie
Y sanglotent dans les cours grises
Les fleurs aux balcons de Paris
Penchent comme la tour de Pise.
Extrait de La chanson du mal aimé, Guillaume Apollinaire (1980 – 1918)
L’angoisse de l’amour te serre le gosier
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
Des troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent
L’angoisse de l’amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être aimé.
Où l’existence est moins quotidienne
Il y a des jours ainsi, où l’existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie.
Extrait de La Guinguette à deux sous, Georges Simenon (1903 – 1989)
Un soleil presque sirupeux
Une fin d’après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre.
Extrait de La Guinguette à deux sous, Georges Simenon (1903 – 1989)