Depuis, je marche solitaire,
Pareille à ce ruisseau qui fuit
Rêveusement dans les fougères
Et mon coeur s’éloigne sans bruit.
Extrait de Je suis née au milieu du jour, Cécile Sauvage (1883 – 1927)
Depuis, je marche solitaire,
Pareille à ce ruisseau qui fuit
Rêveusement dans les fougères
Et mon coeur s’éloigne sans bruit.
Extrait de Je suis née au milieu du jour, Cécile Sauvage (1883 – 1927)
Et comme, pour bercer les lenteurs de la route,
Je chanterai des airs ingénus, je me dis
Qu’elle m’écoutera sans déplaisir sans doute
Et vraiment je ne veux pas d’autre Paradis.
J’aime à la folie ces marches dans un monde qu’on croit découvrir, les étonnements subits devant des mœurs qu’on ne soupçonnait point, cette constante tension de l’intérêt, cette joie des yeux, cet éveil sans fin de la pensée.