Il y a des jours ainsi, où l’existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie.
Extrait de La Guinguette à deux sous, Georges Simenon (1903 – 1989)
Il y a des jours ainsi, où l’existence est moins quotidienne et où les passants, sur les trottoirs, les tramways et les autos semblent jouer leur rôle dans une féerie.
Extrait de La Guinguette à deux sous, Georges Simenon (1903 – 1989)
Une fin d’après-midi radieuse. Un soleil presque sirupeux dans les rues paisibles de la Rive Gauche. Et partout, sur les visages, dans les mille bruits familiers de la rue, de la joie de vivre.
Extrait de La Guinguette à deux sous, Georges Simenon (1903 – 1989)
Dès que j’ai essayé de créer, cela a été pour moi une peine, des heures d’angoisse plutôt que d’euphorie. Plus j’avançais, plus cela devenait difficile, ou, ce qui est plus exact, plus j’avais le trac. Ce trac-là atteint maintenant une telle intensité que j’en suis physiquement malade les jours qui précèdent le début d’un d’un roman et le premier matin.
Georges Simenon, extrait du premier chapitre de Quand j’étais vieux, (1970, Presses de la Cité)
Dès l’âge de sept ou huit ans, j’étais fasciné par le papier, le crayon, la gomme et une papeterie avait plus d’attrait pour moi qu’une confiserie ou une pâtisserie. J’en aimais l’odeur. Certains crayons jaunes, trop durs pour qu’on s’en serve à l’école, me paraissaient plus nobles, plus aristocratiques que n’importe quel objet.
Georges Simenon, extrait du 1er chapitre de Quand j’étais vieux (1970 aux Presses de la Cité)