Ces jours-là ne sont plus, et depuis bien longtemps :
Est-ce un bien, est-ce un mal, je l’ignore, et n’entends
Que vous prouver un fait, et vous faire comprendre
Que si le monde est tel, tel il faut bien le prendre.
Étiquette : felix arvers
Si donc n’avez rien
Si donc vous n’avez rien, travaillez pour avoir ;
Embrassez un état : le tout est de savoir
Choisir, et sans jamais regarder en arrière,
D’un pas ferme et hardi poursuivre sa carrière.
Vivre c’est être libre
Amis, accueillez-moi, j’arrive dans la vie.
Dépensons l’existence au gré de notre envie :
Vivre, c’est être libre, et pouvoir à loisir
Abandonner son âme à l’attrait du plaisir ;
C’est chanter, s’enivrer des cieux, des bois, de l’onde.
Vivre dans un autre
Celui qui fut aimé, celui qui put connaître
Ce bonheur enivrant de confondre son être,
De vivre dans un autre, et de ne plus avoir
Que son cœur pour sentir, et que ses yeux pour voir.
Extrait de Le retour de la bien-aimée, Félix Arvers (1806 – 1850)
Les cœurs s’entendent
Et que me font à moi tous ces biens qui m’attendent ?
Lorsqu’on s’est dit : je t’aime ! et que les cœurs s’entendent,
Que sont tous les trésors, qu’est l’univers pour eux.
Et que demandent-ils de plus pour être heureux ?