Si tu trouves sur la plage
Un très joli coquillage
Compose le numéro
Océan 0.0.
Et l’oreille à l’appareil
La mer te racontera
Dans sa langue des merveilles
Que papa te traduira
Si tu trouves sur la plage
Un très joli coquillage
Compose le numéro
Océan 0.0.
Et l’oreille à l’appareil
La mer te racontera
Dans sa langue des merveilles
Que papa te traduira
Mais dire qu’un peintre aime la lumière et le ciel, la matière des chairs et la chair de la matière, c’est constater seulement qu’il est peintre, c’est à dire d’abord quelqu’un pour qui la seule raison de vivre dans un monde sans raison c’est de donner raison par le pinceau aux couleurs et aux surfaces d’exister.
Ce qui est la note fondamentale de l’attitude de Rembrandt (…) c’est l’évidence qu’a pour lui le prix de n’importe quel être : il n’y a pas pour lui de grands de la terre parmi les hommes, de beautés parmi les femmes. Le seul privilège qu’il reconnaît peut-être, c’est celui de cet extrême dénuement auquel conduit la richesse du temps – le temps qu’on a eu, traversé, usé, et qu’on n’a plus.
On nomme lune de miel cette absence d’esprit et cette présence de corps qui rendent les amants distraits, et d’abord sur eux-mêmes, qui font prendre les plaisirs pour des vertus, les vessies pour des lanternes, un corps laiteux pour une raison d’être.
« Mais que lui trouve-t-il donc ? » Il ne lui trouve rien d’autre, que de se perdre un temps, se perdre un peu de vue à force de ne plus voir qu’un visage et qu’un corps. L’amour doucement bête ressemble au moins en ceci à l’amour le plus sage : il faut qu’on s’oublie.