J’ai rêvé cette nuit mon rêve le plus beau :
Ton âme m’éclairait le cœur comme un flambeau,
Et je voyais ton cœur au soleil de mon âme.
Étiquette : albert mérat
Va dans l’obscurité
Va dans l’obscurité des cieux sombres encore,
Guidé par la raison certain comme l’or,
Tout droit, sans regarder ce qui reste en arrière.
Extrait de L’homme mûrit son coeur, Albert Mérat (1840 – 1909)
Il reste la mélancolie
Mais, comme l’oubli serait pire,
Sans le vouloir on se souvient.
Extrait de Il reste la mélancolie, Albert Mérat (1840 – 1909)
Mes rêves pour cortège
Distrait et grave comme un fou,
Ayant mes rêves pour cortèges,
Je vais un peu je ne sais où.
Extrait de Distrait et grave comme un fou, Albert Mérat (1840 – 1909)
L’ombre devant mes pas
Avant l’amour fatal de ce qu’on ne sait pas,
Je tends vers l’inconnu les forces de mon âme.
Je voudrais secouer mes ailes, et je pâme
A rencontrer partout l’ombre devant mes pas.