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Boundaries of pain
You left me boundaries of pain
Capacious as the sea,
Between eternity and time,
Your consciousness and me. -
Mon âme voyage sur le parfum
Si tu pouvais savoir tout ce que je vois ! tout ce que je sens ! tout ce que j’entends dans tes cheveux ! Mon âme voyage sur le parfum comme l’âme des autres hommes sur la musique.
Extrait de Un hémisphère dans une chevelure, Charles Baudelaire (1821 – 1867)
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Les illusions
Les illusions perdues
traînent dans les rues.
Elles cherchent preneurs,
elles cherchent acquéreurs
et toujours demeurent
comme elles étaient. -
Ces deux mots que je n’ose plus lire
N’écris pas ces deux mots que je n’ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur
Que je les vois brûler à travers ton sourire
Il semble qu’un baiser les empreint sur mon cœur.Extrait de Les Séparés, Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859)
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Mon univers
Mon univers, trop bien pensé,
trop mal relu,
mon univers reste à écrire. -
The Nights are long but Love is endless
The Nights are long but Love is endless.
The sound of Solitude.
The smell of Paradise.
His.Identity stripped.
One thing left.
Books.(Words.
Poetry. )Why did it take so long to notice only one letter stands between Live and Love ?
Time flies. Identical. Troubled.
But then Essentials spring.
Your moments won’t go wasted.
Happiness revealed.
Choice.Who could have known the Life you’ll have to live ?
Bitter as it is.
Wonderful as He makes it.
You even dress in clothes you’ll never wear.
Touching the countless You(s), you’ll never be.
Don’t want to be.
So many things you don’t want anymore.Harsh silences.
Blank words.
Lies.Reality. Anytime.
You can’t work on illusions.
You can’t build on thin air.
You can’t.(So why do Some try ?)
Love. Anytime.
But True Love.
True Growth.
True Sharing.Now you know.
You do.Oh the Nights are long.
But His love is endless. -
Pleasure first
The heart asks pleasure first,
And then, excuse from pain ;
And then, those little anodynes
That deaden suffering.From The Heart asks Pleasure first, Emily Dickinson (1830 – 1886)
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Attendre est le verbe
Pour que la vie sorte d’un grain,
pour qu’une idée naisse d’un rien,
pour les espoirs sans lendemain
et pour les désirs de regain :
attendre est le verbe. -
La nuit c’est l’heure vivante
La nuit c’est l’heure vivante contre laquelle luttent tant de fantômes. Et nous qui n’avons jamais été des êtres réels !
Je viens pour te délivrer de l’insupportable bonheur d’aimer. Rien ne ressemble plus à l’amour que ce feu qui défaisait notre solitude. Ses flammes, des baisers de sang, encore un signe que ce n’était pas le feu des autres : un feu pour nous reconnaître à travers les autres flammes. -
Vois le jour paraître
Plus d’exil !
Vois le jour paraître
A l’orient :
Nous ne sommes plus qu’un seul être
Fort et riant.