Juin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris
Triste et mélodieux délire
J’erre à travers mon beau Paris
Sans avoir le coeur d’y mourir.
Extrait de La chanson du mal aimé, Guillaume Apollinaire (1980 – 1918)
Juin ton soleil ardente lyre
Brûle mes doigts endoloris
Triste et mélodieux délire
J’erre à travers mon beau Paris
Sans avoir le coeur d’y mourir.
Extrait de La chanson du mal aimé, Guillaume Apollinaire (1980 – 1918)
Dans la nuit, mes tiroirs étaient pleins de montagnes.
Sur ma chaise dormait un ciel inachevé.
Le printemps le plus doux, je l’envoyais au bagne :
Vivre était un défi qu’il fallait relever.
Et quittant la rade,
parfois en balade
ou en randonnée,
je prends le sentier,
coeur et pied légers.
Appel quotidien
Que je me sens bien !
j’enjambe ton image comme on enjambe
une fenêtre fenêtre de ton être et de
tes mirages ton image son corps et
son âme ton âme ton âme
Il y aura d’autres jours,
d’autres voix, d’autres éveils.
Nous souffrirons dans l’aube,
visage de printemps.