Dis, combien l’absence

Dis-moi, ma simple et ma tranquille amie,
Dis, combien l’absence, même d’un jour,
Attriste et attise l’amour ,
Et le réveille, en ses brûlures endormies ?

Extrait de Dis-moi ma simple et tranquille amie, Emile Verhaeren (1855 – 1916)