Ton âme, toujours, paraît fraîche

Tu te laisses naïvement approfondir,
Et ton âme, toujours, paraît fraîche et nouvelle
Les mâts au clair, comme une ardente caravelle,
Notre bonheur parcourt les mers de nos désirs.

Extrait de Voici quinze ans déjà que nous pensons d’accord, Emile Verhaeren (1855 – 1916)